Présidence du Groupe socialiste au Parlement européen: « la défaite de Catherine Trautmann démontre l’isolement européen des socialistes français ». Jean-Pierre Audy, Président de la délégation française du Groupe PPE (17 janvier 2012)

A la suite de l’élection de Martin Schulz, président sortant du Groupe des Socialistes & Démocrates, à la tête du Parlement  européen, le groupe socialiste a procédé à la désignation de son président : la large défaite de la  candidate française Catherine Trautmann démontre l’isolement européen des socialistes français et l’incapacité de François Hollande à faire élire sa candidate.      

« Il s’agit d’une défaite humiliante pour le parti socialiste français, qui est moins influent en Europe que le PS autrichien! » a déclaré Jean-Pierre Audy, président de la délégation française du groupe du Parti populaire européen (PPE) au Parlement européen.

« François Hollande et son équipe savent très bien parler de la crise économique, des mesures qu’il aurait fallu prendre et de tous les défauts du Chef de l’Etat. A les entendre, les socialistes français ont une solution à tout. Mais lorsqu’il s’agit de soutenir et de faire élire leur collègue Catherine Trautmann à la tête du groupe  socialiste du Parlement européen, Stéphane Le Foll, Harlem Désir, Vincent Peillon et Kader Arif, tous membres de l’équipe de campagne de François Hollande, se révèlent bien inefficaces ! «  a-t-il poursuivi.

« Soutenu par la majorité présidentielle de Nicolas Sarkozy, Joseph Daul n’a de son côté eu aucun mal à se faire réélire, à la quasi-unanimité, à la présidence du Groupe PPE » a ajouté Jean-Pierre Audy.

 » Catherine Trautmann, ancienne ministre, est compétente et respectée dans l’enceinte du Parlement européen. Sa candidature a été rejetée par ses collègues socialistes européens, non pas en raison de lacunes éventuelles, mais en raison des positions idéologiques et dogmatiques des socialistes français« .

« Chez les socialistes européens, le couple franco-allemand, qui a toujours été le moteur de la construction européenne, est décidément en panne. S’il avait fonctionné, ce n’est pas Hannes Swoboda (Autriche) que Martin Schulz aurait proposé comme successeur!  » a-t-il ajouté.

« Défiance de la part de leurs collègues socialistes européens, isolement, moteur  franco-allemand inexistant: et François Hollande veut faire croire aux Français qu’il saura jouer dans la cour des grands européens ? Nous en doutons » a conclu le président des eurodéputés de la majorité présidentielle.

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