Arrêt des négociations sur le TAFTA : « C’est l’avenir de notre économie qui se joue »

Article paru sur BFM/RMC suite à une interview donnée à BFM TV.

Arrêt des négociations sur le TAFTA: « C’est l’avenir de notre économie qui se joue » 

30/08/2016 à 08h41 

REACTION – Le gouvernement français va demander en septembre à la commission européenne d’arrêter les négociations sur le projet de traité de libre-échange entre Européens et Américains (TTIP), a annoncé mardi le secrétaire d’Etat au Commerce extérieur Matthias Fekl. Une décision incompréhensible pour Alain Lamassoure, député européen Les Républicains. 

« Il faut un coup d’arrêt clair, net, définitif » aux négociations sur le TAFTA, annonce ce mardi matin Matthias Fekl sur RMC. « Il n’y a plus de soutien politique de la France à ces négociations », a ajouté le secrétaire d’Etat chargé du commerce extérieur. L’exécutif regrette que « les négociations ne (soient) pas à la hauteur de la relation historique existante entre l’Europe et les Etats-Unis ». Une décision vertement critiquée, sur RMC, quelques instants après par Alain Lamassoure, député européen pro TAFTA.

« Je déplore que la gauche joue à son tour sur les peurs. La droite est souvent, hélas à raison, accusée de jouer sur les peurs de l’immigration. La gauche a choisi, elle, de jouer sur la peur du commerce international, du libre-échange, du capitalisme et du méchant Américain, juge-t-il dans Bourdin Direct. En fait, il faut bien voir que ce projet de traité, en négociations depuis 18 mois, a un double objectif: l’un est de créer des emplois chez nous, l’autre est d’assurer à long terme la compétitivité de nos entreprises vis-à-vis des pays émergents tels que la Chine ».

« Ce projet aurait pu avoir une portée historique »

En effet, selon lui, le TAFTA permettrait « d’imposer au reste du monde des standards techniques, des standards environnementaux et sociaux qui soient les nôtres, communs au monde occidental, à savoir les Américains et nous. C’est ça le véritable enjeu. Malheureusement les positions prises en Europe et aussi aux Etats-Unis, avec une surenchère protectionniste, compromettent ce projet qui pourrait ou aurait pu avoir une portée historique ».

« Il se trouve que les normes américaines sont différentes des nôtres et que nous ne luttons pas à armes égales, estime encore Alain Lamassoure. Pourtant, le jour où les Américains et nous, nous nous mettons d’accord sur des normes communes, en pratique, le reste du monde est obligé de suivre ». « Pendant deux, trois, quatre ans, ces négociations vont piétiner ou seront interrompues et pendant ce temps le reste du monde ne nous attendra pas, met-il encore en garde. Donc dans quelques années nous serons contraints d’appliquer les normes qu’entre-temps les Chinois, les Indiens ou d’autres auront mis au point, sans nous attendre. C’est l’avenir de notre économie, de nos valeurs, de nos standards qui se joue. Or là, avec cette annonce, nous allons perdre du temps, des emplois, de la compétitivité, perdre de l’influence dans ce XXIème siècle qui, décidément, va se construire sans nous ».

Par Maxime Ricard avec Charlotte Peyronnet

« Le référendum britannique, une occasion inespérée de relancer l’union politique » Interview publiée dans Le Figaro du 16 juin 2016

Si le Royaume-Uni déserte l’UE, c’est un drame ?

Pour Londres, ce serait une tragédie. Le pays se retrouverait seul, un peu comme l’Islande ou Taïwan. Il risque lui-même la dislocation, avec l’Écosse. L’Irlande serait coupée en deux par une frontière. La City, première place de l’euro, se retrouverait réglementairement coupée de ses clients. La vraie perte de souveraineté est là.

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40ème anniversaire du Parti populaire européen

Le Parti populaire européen (PPE) fête aujourd’hui son 40ème anniversaire à Luxembourg. Le PPE réunit plus de 70 partis politiques nationaux, issus de 40 pays européens, et exerce une influence majeure au sein de l’Union européenne, avec l’un de ses membres à la tête du Conseil européen et de la Commission européenne, et le groupe politique le plus important du Parlement européen.

Présent à Luxembourg à cette occasion, Alain Lamassoure (PPE/LR), Président de la délégation française du Groupe PPE au Parlement européen, a déclaré : « Le Parti populaire européen est sans conteste la famille politique qui a façonné l’Europe. Il est devenu la plus grande force politique européenne, fédérant les partis de la droite et du centre-droit sur tout le continent ».

« Des Français se sont particulièrement impliqués dans le PPE, à l’image de Jean Seitlinger, le « fils spirituel de Robert Schuman », qui a fondé le parti avec le belge Léo Tindermans, et qui a assuré la fonction de secrétaire général de 1976 à 1983; ou encore Joseph Daul, qui assume avec brio la présidence du parti depuis 2013 », a-t-il rappelé.

« Pourtant, notre pays n’a toujours pas pris conscience de l’émergence d’un véritable paysage politique européen. En France, le PPE, comme les autres partis politiques européens, peine à se voir reconnaitre une identité propre et un rôle dans le cadre du formidable projet d’unification européenne », a ajouté le député européen.

Pour Alain Lamassoure, « la campagne pour les européennes de 2014 a contribué à corriger le tir, puisque les partis politiques européens ont désigné leurs candidats à la présidence de la Commission européenne, parfois à l’issue de primaires, et que Jean-Claude Juncker a été élu après la victoire du PPE aux élections. Mais du chemin reste à faire. C’est sans doute l’une des tâches primordiales des membres du PPE pour les 40 prochaines années ».

« Journées d’études du Groupe PPE à Nice : il faut donner un nouvel élan au projet européen », communiqué de presse publié le 26 mai 2016

« Alors que l’Europe est confrontée à une multitude de crises et à un manque de leadership, nous voulons réaffirmer que nous croyons en l’Union européenne, en son utilité et en son avenir. En choisissant de nous réunir à Nice, nous souhaitons envoyer un message clair : la France doit être à la manœuvre pour donner un nouvel élan au projet européen », a déclaré Alain Lamassoure, député européen (LR, Île-de-France), Président de la délégation française du Groupe PPE, en amont des journées d’études du Groupe PPE qui se tiendront du 1er au 3 juin prochains.

Cet événement est l’occasion pour l’ensemble des députés européens de la droite et du centre-droit de débattre avec des responsables politiques français et européens, des experts en géopolitique ou en économie.

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« ROYAUME-UNI: l’UE fait l’autruche sur ce qui serait à faire en cas de ‘Brexit’, selon M. Lamassoure », article publié dans l’Agence Europe le 12 mai 2016

Le député européen du PPE, le Français Alain Lamassoure, s’est montré abasourdi, mercredi 11 mai, du fait que personne ne pose la question de savoir ce qui se passerait au lendemain du référendum britannique, le 23 juin, si le Royaume-Uni choisissait de ne pas rester membre de l’UE.

« Juridiquement la situation n’est pas claire » sur ce qui devra se passer pendant la période intermédiaire pendant laquelle le pays négocierait son retrait à l’UE, a-t-il expliqué à la presse, mercredi. Selon lui, il serait politiquement inacceptable que les Britanniques continuent à prendre part à la vie de l’UE et aux négociations sur des textes « qui ne s’appliqueront pas à eux, mais à nous ». Dans le même temps, si les Britanniques se retiraient dès le 24 juin, il serait difficile d’obtenir une majorité qualifiée au PE sans les 73 membres britanniques. Il semblerait alors nécessaire de changer le règlement intérieur.

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L’Europe aide au décollage des entreprises sociales en France

Le Fonds européen d’Investissement (FEI) et la Société financière de la NEF (la NEF) ont signé le premier accord de garantie d’Entrepreneuriat social, dont le but est de soutenir plus de 300 entreprises sociales en France dans le cadre du Programme de l’UE pour l’emploi et l’innovation sociale (EaSI). Ce nouvel accord de garantie permettra à La NEF d’apporter 33 millions d’euros à plus de 300 entrepreneurs micro et sociaux qui éprouvent souvent des difficultés à accéder au crédit de la part de sources bancaires traditionnelles.  Grâce à ce programme, des entrepreneurs sociaux – tels que des producteurs de commerce équitable, des agriculteurs biologiques et des micro-emprunteurs dans le secteur de l’énergie renouvelable – bénéficieront de prêts à un taux d’intérêt réduit, sans fournir de garantie.

« Jersey et Guernesey peinent à justifier la non-imposition des entreprises », article publié sur EurActiv.fr le 15 mars 2015

Des représentants des deux îles anglo-normandes ont tenté de justifier l’application d’un taux d’imposition de 0% à leurs entreprises, lors d’une audition devant la commission Taxe du Parlement européen.

Pour ne pas risquer la double imposition des entreprises venant effectuer des transactions financières sur leurs territoires, les îles anglo-normandes ont choisi une solution radicale : l’imposition à taux 0%.

Une pratique que les deux îles ont peiné à justifier devant les eurodéputés de la commission Taxe du Parlement européen, le 14 mars.

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« Sommet UE-Turquie: Oui pour négocier avec la Turquie, non à un chantage turc! », communiqué de presse diffusé le 8 mars 2016

« Saluons la priorité enfin donnée par le Conseil européen à la dimension humanitaire de la tragédie des réfugiés syriens », a déclaré Alain Lamassoure, Président de la délégation française du Groupe PPE au Parlement européen.

« Mais négocier avec la Turquie sans accord préalable entre les Européens eux-mêmes, c’est se mettre en situation de dépendre de la bonne volonté turque et de continuer à jouer au poker menteur, à la fois entre nous, et avec le peuple turc », a-t-il ajouté.

« Oui pour négocier avec la Turquie, non à un chantage turc! » a conclu Alain Lamassoure.

 

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