« L’article 50 du Traité de Lisbonne, clause de divorce : de la dissuasion à l’application ! ». Interview donnée au JDD le 24 juin 2016

INTERVIEW – Alain Lamassoure est l’inspirateur de l’article 50 du traité de Lisbonne, qui sera invoqué par le Royaume-Uni pour quitter l’Union européenne. Il revient dans le JDD sur la création de cette clause de retrait qui sera utilisée pour la première fois, plus de dix ans après sa création. 

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« le Brexit, un désastre pour le Royaume-Uni…Mais peut-être pas pour l’UE » Interview donnée à France TV le 22 juin 2016

Pour le député européen (PPE-LR) Alain Lamassoure, la victoire du Brexit ouvrirait la voie à une période de grande incertitude pour le Royaume-Unis, notamment sur l’avenir même de la nation britannique. Mais pour le reste de l’UE, elle pourrait aussi s’avérer être un mal pour un bien. Et permettre de relancer l’union politique. Interview donnée à France TV info

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« Finding Opportunity in Crisis: The Path Forward for the European Union », discours prononcé lors d’une conférence au European Institute de Washington, le 16 mai 2016

AL European Institute 16052016

 

It is the paradox of our time: the world is at peace, and we stand bewildered, destabilized.

I – THE CENTURY OF THE ENDURING PEACE

“Never again!” It was the cry of the survival after the Great War. And the source of inspiration for the 14 points by Woodrow Wilson. In vain. “Never again!’ This political will drove the authors of the Charter of the Atlantic, then of the builders of the post-war world, the UN, Bretton Woods, Marshall Plan, EOEC, then the whole European construction.

“Never again!” And this time, it worked! There is no greater surprise than that of the prophet whose prophecy comes true. Likewise, the policymakers are more taken aback by their successes than by their failures. Defeat provides an immediate aim: preparing revenge. But success? And what if this success alters the face of the world?

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« Le référendum britannique, une occasion inespérée de relancer l’union politique » Interview publiée dans Le Figaro du 16 juin 2016

Si le Royaume-Uni déserte l’UE, c’est un drame ?

Pour Londres, ce serait une tragédie. Le pays se retrouverait seul, un peu comme l’Islande ou Taïwan. Il risque lui-même la dislocation, avec l’Écosse. L’Irlande serait coupée en deux par une frontière. La City, première place de l’euro, se retrouverait réglementairement coupée de ses clients. La vraie perte de souveraineté est là.

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40ème anniversaire du Parti populaire européen

Le Parti populaire européen (PPE) fête aujourd’hui son 40ème anniversaire à Luxembourg. Le PPE réunit plus de 70 partis politiques nationaux, issus de 40 pays européens, et exerce une influence majeure au sein de l’Union européenne, avec l’un de ses membres à la tête du Conseil européen et de la Commission européenne, et le groupe politique le plus important du Parlement européen.

Présent à Luxembourg à cette occasion, Alain Lamassoure (PPE/LR), Président de la délégation française du Groupe PPE au Parlement européen, a déclaré : « Le Parti populaire européen est sans conteste la famille politique qui a façonné l’Europe. Il est devenu la plus grande force politique européenne, fédérant les partis de la droite et du centre-droit sur tout le continent ».

« Des Français se sont particulièrement impliqués dans le PPE, à l’image de Jean Seitlinger, le « fils spirituel de Robert Schuman », qui a fondé le parti avec le belge Léo Tindermans, et qui a assuré la fonction de secrétaire général de 1976 à 1983; ou encore Joseph Daul, qui assume avec brio la présidence du parti depuis 2013 », a-t-il rappelé.

« Pourtant, notre pays n’a toujours pas pris conscience de l’émergence d’un véritable paysage politique européen. En France, le PPE, comme les autres partis politiques européens, peine à se voir reconnaitre une identité propre et un rôle dans le cadre du formidable projet d’unification européenne », a ajouté le député européen.

Pour Alain Lamassoure, « la campagne pour les européennes de 2014 a contribué à corriger le tir, puisque les partis politiques européens ont désigné leurs candidats à la présidence de la Commission européenne, parfois à l’issue de primaires, et que Jean-Claude Juncker a été élu après la victoire du PPE aux élections. Mais du chemin reste à faire. C’est sans doute l’une des tâches primordiales des membres du PPE pour les 40 prochaines années ».

« Journées d’études du Groupe PPE à Nice : il faut donner un nouvel élan au projet européen », communiqué de presse publié le 26 mai 2016

« Alors que l’Europe est confrontée à une multitude de crises et à un manque de leadership, nous voulons réaffirmer que nous croyons en l’Union européenne, en son utilité et en son avenir. En choisissant de nous réunir à Nice, nous souhaitons envoyer un message clair : la France doit être à la manœuvre pour donner un nouvel élan au projet européen », a déclaré Alain Lamassoure, député européen (LR, Île-de-France), Président de la délégation française du Groupe PPE, en amont des journées d’études du Groupe PPE qui se tiendront du 1er au 3 juin prochains.

Cet événement est l’occasion pour l’ensemble des députés européens de la droite et du centre-droit de débattre avec des responsables politiques français et européens, des experts en géopolitique ou en économie.

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« ROYAUME-UNI: l’UE fait l’autruche sur ce qui serait à faire en cas de ‘Brexit’, selon M. Lamassoure », article publié dans l’Agence Europe le 12 mai 2016

Le député européen du PPE, le Français Alain Lamassoure, s’est montré abasourdi, mercredi 11 mai, du fait que personne ne pose la question de savoir ce qui se passerait au lendemain du référendum britannique, le 23 juin, si le Royaume-Uni choisissait de ne pas rester membre de l’UE.

« Juridiquement la situation n’est pas claire » sur ce qui devra se passer pendant la période intermédiaire pendant laquelle le pays négocierait son retrait à l’UE, a-t-il expliqué à la presse, mercredi. Selon lui, il serait politiquement inacceptable que les Britanniques continuent à prendre part à la vie de l’UE et aux négociations sur des textes « qui ne s’appliqueront pas à eux, mais à nous ». Dans le même temps, si les Britanniques se retiraient dès le 24 juin, il serait difficile d’obtenir une majorité qualifiée au PE sans les 73 membres britanniques. Il semblerait alors nécessaire de changer le règlement intérieur.

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Pourquoi il ne faut pas octroyer le statut d’économie de marché à la Chine

La Tribune, 10 mai 2016

Donner ce statut à la Chine empêcherait de lutter contre la concurrence déloyale, ce qui affaiblirait nos entreprises. Il faut résister aux pressions chinoises. Par un groupe de députés européens membres du PPE

Il serait parfois bon que l’Union européenne applique à sa politique le principe du « rasoir d’Ockham » du nom d’un des plus éminents représentants de la pensée scientifique européenne. Appliqué à la question du statut d’économie de marché de la Chine, ce principe qui propose de favoriser les positions les plus simples même en face de problèmes complexes, conduirait alors l’Europe à refuser ce statut sans multiplier les controverses juridiques sur ce que dit ou ne dit pas le Protocole d’accession de la Chine à l’OMC.

Les réformes toujours pas entreprises

Quinze ans après son adhésion à ce protocole, la Chine n’a volontairement toujours pas fait les réformes pour remplir les cinq critères définis par l’Union européenne. C’est pour cela que nous refusons de considérer comme automatique l’octroi de ce statut à la Chine. En tant que membres du Parlement européen, nous défendrons les intérêts des entreprises ainsi que nos emplois.

Les pressions chinoises et l’urgence de la décision que doit prendre l’Europe avant le mois de décembre ne doivent pas conduire l’Europe à désarmer son économie.

En effet, l’octroi du statut d’économie de marché à la Chine modifierait nos méthodes de défense commerciale et affaiblirait nos entreprises. Nous ne serions donc plus capables de lutter contre toute concurrence déloyale alors qu’à l’heure actuelle, plus de 50 mesures antidumping sont en vigueur au niveau européen à l’encontre de la Chine afin de  protéger l’emploi et nos entreprises dans de nombreux secteurs.

Nous appelons donc l’Union européenne à agir concrètement et au plus vite. Ne rien faire et continuer à attendre serait faire preuve d’inconscience ! L’Union doit parler d’une seule voix et élaborer une véritable stratégie pour préserver ses intérêts économiques.

Une politique commerciale plus offensive

De façon plus générale, les discussions autour du statut d’économie de marché de la Chine rappellent la nécessité pour l’Union européenne de relancer une politique commerciale plus offensive. Nous devons nous donner les moyens de défendre nos entreprises et nos emplois face à tout dumping qu’il soit fiscal, social, ou environnemental. Il est donc urgent que la Commission et les États membres accélèrent la modernisation et le renforcement de nos instruments de défense commerciale.

L’Union européenne doit également se montrer plus offensive sur la question de l’accès aux marchés extérieurs pour les entreprises européennes. L’Europe doit en effet cesser d’ouvrir ses marchés à des États qui ne respectent pas les principes de réciprocité et d’équilibre des relations économiques.

C’est en adoptant une position claire et déterminée sur ces sujets que l’Union européenne deviendra une véritable puissance économique et politique respectée sur la scène internationale.

Liste des signataires, par ordre alphabétique – députés du groupe PPE au Parlement européen :

Salvatore CICU (Italie),  Lara COMI (Italie), Elisabetta Gardini (Italie), Santiago FISAS AYXELA (Espagne), Alain LAMASSOURE (France), Franck PROUST (France), Fernando RUAS (Portugal), Tokia SAÏFI (France), Massimiliano SALINI (Italie), Antonio TAJANI (Italie), Jaroslaw WALESA (Pologne), Iuliu WINKLER (Roumanie), Pablo ZALBA BIDEGAIN (Espagne).

 

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