Communiqués, interviews et articles d’Alain Lamassoure

 

« Le référendum britannique, une occasion inespérée de relancer l’union politique » Interview publiée dans Le Figaro du 16 juin 2016

Si le Royaume-Uni déserte l’UE, c’est un drame ?

Pour Londres, ce serait une tragédie. Le pays se retrouverait seul, un peu comme l’Islande ou Taïwan. Il risque lui-même la dislocation, avec l’Écosse. L’Irlande serait coupée en deux par une frontière. La City, première place de l’euro, se retrouverait réglementairement coupée de ses clients. La vraie perte de souveraineté est là.

Lire la suite

COMMUNIQUE DE PRESSE : Budget européen, un nouveau système de ressources propres est nécessaire

07/09/2016 : Budget européen: un nouveau système de ressources propres est nécessaire – Alain Lamassoure (LR, PPE, Fr)

 

Alors que de nombreux Etats membres rencontrent des difficultés pour consolider leur budget et qu’un des contributeurs nets au budget de l’Union européenne est sur le chemin du départ, la question du financement futur de l’UE apparait de plus en plus cruciale.

Lire la suite

« Finding Opportunity in Crisis: The Path Forward for the European Union », discours prononcé lors d’une conférence au European Institute de Washington, le 16 mai 2016

AL European Institute 16052016

 

It is the paradox of our time: the world is at peace, and we stand bewildered, destabilized.

I – THE CENTURY OF THE ENDURING PEACE

“Never again!” It was the cry of the survival after the Great War. And the source of inspiration for the 14 points by Woodrow Wilson. In vain. “Never again!’ This political will drove the authors of the Charter of the Atlantic, then of the builders of the post-war world, the UN, Bretton Woods, Marshall Plan, EOEC, then the whole European construction.

“Never again!” And this time, it worked! There is no greater surprise than that of the prophet whose prophecy comes true. Likewise, the policymakers are more taken aback by their successes than by their failures. Defeat provides an immediate aim: preparing revenge. But success? And what if this success alters the face of the world?

Lire la suite

Alain Lamassoure : « Les opposants au Tafta font le jeu de la Chine et affaiblissent l’Europe »

Lopinion.fr Irène Inchauspé
alain_lamassoure_sipa

Alain Lamassoure est député européen (PPE) pour l’Ile-de-France

Européen convaincu, Alain Lamassoure ne peut guère compter sur les ténors de la droite française pour le soutenir. « Je crois à la liberté des échanges, à l’économie de marché et à la mondialisation. Mais je crois à la concurrence loyale, pas à la concurrence déloyale. Nous ne connaissons aucun des éléments concrets de l’accord. Or, c’est la totalité de notre élevage qui peut être bouleversé par ce traité. C’est la totalité de notre agriculture qui peut-être profondément mise à mal », vient ainsi de déclarer Nicolas Sarkozy dans le JDD. C’est sur Atlantico ce dimanche que François Fillon affirme qu’il « ne considère pas le libre-échange comme étant l’alpha et l’oméga de la pensée économique et politique. L’Europe, comme la France, doit choisir sa stratégie sur le modèle des Etats Unis qui mènent une politique qui préserve leurs intérêts. » Pour ce candidat à la primaire à droite, la mondialisation est « une situation à laquelle nous sommes confrontés […] mais sur laquelle nous avons des leviers d’action qui correspondent au niveau européen ». Le sentiment protectionniste gagne manifestement du terrain dans tous les camps, au grand dam du député européen. Voici sa défense du Traité.

Le Tafta a-t-il une chance d’être signé ?

Je crains que non car la fenêtre de tir américaine est en train de se refermer. Barack Obama voulait le signer avant la fin de son mandat, mais cela ne laisse que six mois. A ce stade, nous n’avons négocié que 30 % du contrat ! Ce n’est donc pas possible. Et tous les candidats à l’élection présidentielle américaine sont contre, même Hillary Clinton. Je pense donc qu’il faudra rouvrir des négociations avec la nouvelle administration américaine, mais sans doute moins ambitieuses. Il faudra viser un accord moins grandiose que le Tafta qui veut traiter des barrières commerciales, des normes mais aussi de règles plus larges et s’en tenir seulement aux normes.

Pourquoi ce sujet est-il si important ?

Parce que dans les deux prochaines décennies, la compétitivité et l’emploi dépendront de la capacité à les fixer. Si les États-Unis et l’Europe se mettent d’accord sur les mêmes normes sur l’automobile, l’aéronautique et l’économie numérique, cela constituera un référentiel mondial qui s’imposera à la Chine. Sinon, la super-compétitivité chinoise demeurera pour vingt ans encore. Ce n’est donc pas un accord de libre-échange classique portant sur les droits de douane. Je tiens à rappeler que c’est une initiative européenne qui est à l’origine du Tafta, née d’une des rares idées visionnaires de José-Manuel Barroso.

Pourquoi les négociations ont-elles pris du retard ?

Les négociateurs américains ont été très occupés par l’accord Transpacifique que les Etats-Unis ont signé avec onze autres pays en février 2016. Comme ce sont les mêmes qui négocient le Tafta, ils n’ont pas été très disponibles jusque-là. Ensuite, les chefs d’entreprise ont mis du temps à comprendre ce que pouvait leur apporter cet accord très novateur. Du côté américain, les Google, Apple, Amazon et autres ont au départ considéré qu’ils avaient une avance telle sur leurs concurrents qu’ils n’avaient pas besoin des politiques. Puis, ils ont réfléchi à plus long terme et se sont finalement ravisés. En France, il y eu aussi un retard à l’allumage. Il a fallu pratiquement dix-huit mois pour que les patrons comprennent ce qu’ils avaient à gagner à la création du nouvel immense marché qui se constituerait si le Tafta était une réussite. En fait, l’accord était tellement visionnaire que même les chefs d’entreprise ont eu du mal à comprendre.

Comment expliquez-vous l’hostilité croissante des opinions publiques contre le Tafta ?

Cela a vraiment démarré en 2014, lors de la campagne pour les élections européennes. Comme vous le savez, cela ne passionne pas grand monde et le seul sujet « saillant » qui a été débattu, cela a été le Tafta. Les activistes d’Attac ont fait campagne en France contre le traité et ont même réussi à en faire un enjeu des élections. Jusque-là, aucun citoyen et pratiquement aucun journaliste n’en avaient parlé ou même entendu parler. Je me souviens qu’à l’époque avait été organisée une table ronde avec les différents partis sur le sujet et que j’étais le seul, au nom de l’UMP, à défendre le projet. Les autres m’opposaient les mêmes arguments que ceux des ONG, dont j’estime qu’ils relevaient d’un simple anticapitalisme et d’un antiaméricanisme primaire et qu’ils étaient mensongers. D’autant que les 28 pays européens venaient de confier un mandat à la Commission pour négocier, et que les négociations n’avaient donc pas commencé. Mais je reconnais que les opposants au traité ont réussi à créer un « fond de l’air » sur le sujet en répétant en boucle : « Vous allez avoir du poulet au chlore et des OGM dans vos assiettes, et ce sont les multinationales qui feront le droit en Europe ». En Allemagne ce sont les Verts qui ont pris le relais, et il y a eu une contagion en Europe. Tout cela est bien entendu complètement faux. En fait, les opposants au Tafta, anticapitalistes primaires, font le jeu de la Chine et affaiblissent l’Europe.

Panama papers: continuons le combat européen contre l’évasion fiscale

En 2014 les révélations Luxleaks ont permis d’engager une lutte décisive dans la lutte contre l’évasion et l’optimisation fiscale agressive des multinationales en Europe. Sous la pression du Parlement européen, des progrès significatifs ont été accomplis depuis en termes de transparence et d’équité grâce notamment à l’abandon du secret bancaire, à l’échange obligatoire et automatique d’informations et bientôt au reporting public pays par pays.

Aujourd’hui les révélations des Panama papers doivent convaincre les responsables européens d’engager le même combat contre l’évasion fiscale massive de certains particuliers privilégiés et les intermédiaires de toute nature qui les aident. Fort de l’expérience acquise, le Parlement européen y jouera toute sa part.

PNR européen: vers un vote en session plénière du Parlement européen


La Conférence des Présidents a approuvé aujourd’hui l’accélération du calendrier pour que le PNR européen soit enfin voté la semaine prochaine à Strasbourg.

La délégation française du Groupe PPE se réjouit qu’un accord entre Présidents de groupe soit enfin conclu sur l’adoption de ce dossier essentiel qu’elle réclame depuis des mois, mais reste néanmoins prudente.

Liverpool street station at rush hour

« Les groupes de gauche ont encore conditionné le vote du PNR à une approbation définitive du texte sur la protection des données en commission parlementaire des Libertés civiles (LIBE) lundi soir. C’est un lien qui n’était absolument pas indispensable et qui ne se justifiait pas. Nous avons néanmoins l’espoir que les députés seront suffisamment clairvoyants et responsables pour ne pas reporter une nouvelle fois le vote du PNR européen », ont déclaré Alain Lamassoure, Rachida Dati et Brice Hortefeux.

« Après la nouvelle tragédie qui confirme que toute l’Europe est visée, les citoyens ne comprendraient pas que ce dispositif nécessaire à leur sécurité connaisse un nouveau retard », ont conclu les députés européens.

Alain Lamassoure

« Je suis Charlie: l’Europe unie dans l’adversité », communiqué de presse commun avec Manfred Weber, Président du Groupe PPE au Parlement européen le 11 janvier 2015

« L’Europe est unie, l’Europe entière se tient aux côtés du peuple français”, ont déclaré Manfred Weber, le Président du Groupe PPE au Parlement européen, et Alain Lamassoure, président de la délégation française du Groupe PPE, au sujet de la marche citoyenne « Je suis Charlie » qui se tient aujourd’hui à Paris.

« Une fois de plus, comme auparavant à Londres, à Madrid, à Toulouse et à Bruxelles, ce sont les valeurs européennes qui sont visées par le fanatisme: la liberté d’expression, la liberté de culte, la dignité humaine, la tolérance, le respect de toutes les différences, la paix comme but et comme moyen de solution des litiges. Et c’est pourquoi, unie dans la diversité, l’Europe est unie dans l’adversité ».

« Au cours des prochaines semaines, nous devrons réfléchir ensemble aux conclusions à tirer de ces attaques. Mais aujourd’hui, c’est le temps du recueillement et de la ferveur. Le cœur de toute l’Europe bat avec celui de la France. La terreur ne vaincra pas », ont-ils déclaré.

Lire la suite
Page 1 sur 9112345102030Dernière page »