COMMUNIQUE DE PRESSE : Budget européen, un nouveau système de ressources propres est nécessaire

07/09/2016 : Budget européen: un nouveau système de ressources propres est nécessaire – Alain Lamassoure (LR, PPE, Fr)

 

Alors que de nombreux Etats membres rencontrent des difficultés pour consolider leur budget et qu’un des contributeurs nets au budget de l’Union européenne est sur le chemin du départ, la question du financement futur de l’UE apparait de plus en plus cruciale.

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Arrêt des négociations sur le TAFTA : « C’est l’avenir de notre économie qui se joue »

Article paru sur BFM/RMC suite à une interview donnée à BFM TV.

Arrêt des négociations sur le TAFTA: « C’est l’avenir de notre économie qui se joue » 

30/08/2016 à 08h41 

REACTION – Le gouvernement français va demander en septembre à la commission européenne d’arrêter les négociations sur le projet de traité de libre-échange entre Européens et Américains (TTIP), a annoncé mardi le secrétaire d’Etat au Commerce extérieur Matthias Fekl. Une décision incompréhensible pour Alain Lamassoure, député européen Les Républicains. 

« Il faut un coup d’arrêt clair, net, définitif » aux négociations sur le TAFTA, annonce ce mardi matin Matthias Fekl sur RMC. « Il n’y a plus de soutien politique de la France à ces négociations », a ajouté le secrétaire d’Etat chargé du commerce extérieur. L’exécutif regrette que « les négociations ne (soient) pas à la hauteur de la relation historique existante entre l’Europe et les Etats-Unis ». Une décision vertement critiquée, sur RMC, quelques instants après par Alain Lamassoure, député européen pro TAFTA.

« Je déplore que la gauche joue à son tour sur les peurs. La droite est souvent, hélas à raison, accusée de jouer sur les peurs de l’immigration. La gauche a choisi, elle, de jouer sur la peur du commerce international, du libre-échange, du capitalisme et du méchant Américain, juge-t-il dans Bourdin Direct. En fait, il faut bien voir que ce projet de traité, en négociations depuis 18 mois, a un double objectif: l’un est de créer des emplois chez nous, l’autre est d’assurer à long terme la compétitivité de nos entreprises vis-à-vis des pays émergents tels que la Chine ».

« Ce projet aurait pu avoir une portée historique »

En effet, selon lui, le TAFTA permettrait « d’imposer au reste du monde des standards techniques, des standards environnementaux et sociaux qui soient les nôtres, communs au monde occidental, à savoir les Américains et nous. C’est ça le véritable enjeu. Malheureusement les positions prises en Europe et aussi aux Etats-Unis, avec une surenchère protectionniste, compromettent ce projet qui pourrait ou aurait pu avoir une portée historique ».

« Il se trouve que les normes américaines sont différentes des nôtres et que nous ne luttons pas à armes égales, estime encore Alain Lamassoure. Pourtant, le jour où les Américains et nous, nous nous mettons d’accord sur des normes communes, en pratique, le reste du monde est obligé de suivre ». « Pendant deux, trois, quatre ans, ces négociations vont piétiner ou seront interrompues et pendant ce temps le reste du monde ne nous attendra pas, met-il encore en garde. Donc dans quelques années nous serons contraints d’appliquer les normes qu’entre-temps les Chinois, les Indiens ou d’autres auront mis au point, sans nous attendre. C’est l’avenir de notre économie, de nos valeurs, de nos standards qui se joue. Or là, avec cette annonce, nous allons perdre du temps, des emplois, de la compétitivité, perdre de l’influence dans ce XXIème siècle qui, décidément, va se construire sans nous ».

Par Maxime Ricard avec Charlotte Peyronnet

« L’article 50 du Traité de Lisbonne, clause de divorce : de la dissuasion à l’application ! ». Interview donnée au JDD le 24 juin 2016

INTERVIEW – Alain Lamassoure est l’inspirateur de l’article 50 du traité de Lisbonne, qui sera invoqué par le Royaume-Uni pour quitter l’Union européenne. Il revient dans le JDD sur la création de cette clause de retrait qui sera utilisée pour la première fois, plus de dix ans après sa création. 

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« le Brexit, un désastre pour le Royaume-Uni…Mais peut-être pas pour l’UE » Interview donnée à France TV le 22 juin 2016

Pour le député européen (PPE-LR) Alain Lamassoure, la victoire du Brexit ouvrirait la voie à une période de grande incertitude pour le Royaume-Unis, notamment sur l’avenir même de la nation britannique. Mais pour le reste de l’UE, elle pourrait aussi s’avérer être un mal pour un bien. Et permettre de relancer l’union politique. Interview donnée à France TV info

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« Finding Opportunity in Crisis: The Path Forward for the European Union », discours prononcé lors d’une conférence au European Institute de Washington, le 16 mai 2016

AL European Institute 16052016

 

It is the paradox of our time: the world is at peace, and we stand bewildered, destabilized.

I – THE CENTURY OF THE ENDURING PEACE

“Never again!” It was the cry of the survival after the Great War. And the source of inspiration for the 14 points by Woodrow Wilson. In vain. “Never again!’ This political will drove the authors of the Charter of the Atlantic, then of the builders of the post-war world, the UN, Bretton Woods, Marshall Plan, EOEC, then the whole European construction.

“Never again!” And this time, it worked! There is no greater surprise than that of the prophet whose prophecy comes true. Likewise, the policymakers are more taken aback by their successes than by their failures. Defeat provides an immediate aim: preparing revenge. But success? And what if this success alters the face of the world?

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« Le référendum britannique, une occasion inespérée de relancer l’union politique » Interview publiée dans Le Figaro du 16 juin 2016

Si le Royaume-Uni déserte l’UE, c’est un drame ?

Pour Londres, ce serait une tragédie. Le pays se retrouverait seul, un peu comme l’Islande ou Taïwan. Il risque lui-même la dislocation, avec l’Écosse. L’Irlande serait coupée en deux par une frontière. La City, première place de l’euro, se retrouverait réglementairement coupée de ses clients. La vraie perte de souveraineté est là.

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40ème anniversaire du Parti populaire européen

Le Parti populaire européen (PPE) fête aujourd’hui son 40ème anniversaire à Luxembourg. Le PPE réunit plus de 70 partis politiques nationaux, issus de 40 pays européens, et exerce une influence majeure au sein de l’Union européenne, avec l’un de ses membres à la tête du Conseil européen et de la Commission européenne, et le groupe politique le plus important du Parlement européen.

Présent à Luxembourg à cette occasion, Alain Lamassoure (PPE/LR), Président de la délégation française du Groupe PPE au Parlement européen, a déclaré : « Le Parti populaire européen est sans conteste la famille politique qui a façonné l’Europe. Il est devenu la plus grande force politique européenne, fédérant les partis de la droite et du centre-droit sur tout le continent ».

« Des Français se sont particulièrement impliqués dans le PPE, à l’image de Jean Seitlinger, le « fils spirituel de Robert Schuman », qui a fondé le parti avec le belge Léo Tindermans, et qui a assuré la fonction de secrétaire général de 1976 à 1983; ou encore Joseph Daul, qui assume avec brio la présidence du parti depuis 2013 », a-t-il rappelé.

« Pourtant, notre pays n’a toujours pas pris conscience de l’émergence d’un véritable paysage politique européen. En France, le PPE, comme les autres partis politiques européens, peine à se voir reconnaitre une identité propre et un rôle dans le cadre du formidable projet d’unification européenne », a ajouté le député européen.

Pour Alain Lamassoure, « la campagne pour les européennes de 2014 a contribué à corriger le tir, puisque les partis politiques européens ont désigné leurs candidats à la présidence de la Commission européenne, parfois à l’issue de primaires, et que Jean-Claude Juncker a été élu après la victoire du PPE aux élections. Mais du chemin reste à faire. C’est sans doute l’une des tâches primordiales des membres du PPE pour les 40 prochaines années ».

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