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« Budget régional 2012: Le compte n’y est pas, notre groupe a voté contre »

« Nous vivons une crise financière mondiale d’une gravité exceptionnelle. Ses conséquences sont difficiles à prévoir dans les années qui viennent.

Cette crise est aussi une crise de la dépense publique : elle exige une réponse forte non seulement de l’Etat, mais aussi des collectivités locales et des régions.

La Région Aquitaine doit s’inscrire dans une politique plus rigoureuse de gestion  qui passe par trois axes majeurs :

  • L’action sur le désendettement : la baisse de la dette régionale ne résulte pas d’une gestion plus efficace, mais elle a bénéficié de la flambée des impôts et de la baisse des investissements depuis de nombreuses années.
  • La stabilité de la dépense : l’Etat s’impose une stabilité totale de son budget et la maîtrise de ses dépenses de fonctionnement. En Aquitaine, le compte n’y est pas. Le budget 2012, d’un montant de 1 352 millions €, est en hausse de 33 millions €, hausse réservée à 80 % aux dépenses de fonctionnement.
  • La priorité à l’Investissement qui soutient la compétitivité et l’emploi : or, l’investissement du Conseil régional augmente 2 fois moins vite que le budget régional. Il est enfin indispensable de remettre en cause le train de vie de la Région, charges de personnel, de locaux, de représentation, de véhicules de fonction, de communication, etc …  Pour exemple, les frais de mission par élu s’élèvent à 4 505 € pour une moyenne nationale de 2 950 €.

Les recettes de la Région sont pourtant maintenues par l’Etat, aussi bien les dotations que les compensations diverses. L’Etat respecte ses engagements à l’€ près.

 

Nous alertons sur le déséquilibre territorial du budget 2012 et le risque d’une Aquitaine à 2 vitesses. Déjà, en 2011, nous notions une baisse sensible des crédits alloués au monde rural. Pour 2012, les contrats de territoires et  les communes rurales d’Aquitaine seront de nouveau pénalisés. »

 

Michel DIEFENBACHER

Président du groupe UMP/NC/CPNT