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Communiqué de presse de la Commission européenne: « L’étude d’impact d’Erasmus confirme que le programme d’échange d’étudiants de l’UE favorise l’employabilité et la mobilité professionnelle »

En étudiant ou en se formant à l’étranger, les jeunes acquièrent non seulement des connaissances dans des disciplines précises mais renforcent aussi des compétences transversales très appréciées par les employeurs. Une nouvelle étude sur les effets du programme Erasmus de l’UE pour l’échange d’étudiants montre qu’avec une expérience internationale, les diplômés réussissent nettement mieux sur le marché de l’emploi. Ils risquent deux fois moins de devenir chômeurs de longue durée par rapport à ceux qui n’ont pas étudié ni suivi de formation à l’étranger et, cinq ans après l’obtention de leur diplôme, leur taux de chômage est inférieur de 23%. Cette étude, réalisée par des experts indépendants, est la plus importante en son genre. Près de 80 000 réponses ont été recueillis, dont celui d’étudiants et d’entreprises. (Lire la suite…)

« Grand oral à haut risque pour les futurs Commissaires européens », article publié dans « L’Opinion » le 18 septembre 2014

Les auditions au Parlement européen se dérouleront entre le 29 septembre et le 7 octobre

Les faits – Chaque audition durera trois heures. Pierre Moscovici se prépare à passer, le 2 octobre, un mauvais moment devant des eurodéputés très remontés. Mais un pacte de non agression a été conclu entre les deux grands groupes.

Le chemin de croix n’est pas terminé pour Pierre Moscovici et ses futurs collègues commissaires. Après le suspense des nominations et la bataille des portefeuilles, le plus dur reste à faire : réussir le test des auditions publiques qui seront organisées par le Parlement européen entre le 29 septembre et le 7 octobre. Pendant trois heures, les candidats seront interrogés sur leur compétence, leur indépendance, leur engagement européen, leur éthique. Les questionnaires écrits ont été envoyés jeudi aux intéressés, qui ont jusqu’au 26 septembre pour y répondre. Mais rien n’empêchera les députés de poser par oral les questions de leur choix. Inauguré il y a dix ans, l’exercice sera d’autant plus redoutable que le Parlement européen a fait en mai le plein de petits nouveaux, dont il n’est pas toujours facile de deviner les préoccupations et marottes. (Lire la suite…)

Article publié le 18 septembre sur le blog de Jean Quatremer « Commission Juncker sur le gril parlementaire »

Dommage que l’Assemblée nationale n’auditionne pas préalablement les ministres au lieu de laisser le Président de la République agir selon son bon plaisir : cela aurait peut-être évité à la France quelques scandales retentissants (style Thomas Thévenoud ou Jérôme Cahuzac, pour ne citer que les plus récents) ou l’accession aux plus hautes responsabilités d’incompétent(e)s notoires (je ne donnerais pas d’exemple pour ne pas verser dans le populisme de comptoir…).

La démocratie européenne, de ce point de vue, est exemplaire : pour la troisième fois depuis 2004, l’Assemblée de Strasbourg se prépare, en effet, à entendre chacun des 27 commissaires désignés pour siéger au sein de la Commission présidée par Jean-Claude Juncker pour juger à la fois de leur compétence, de leur probité et de leur engagement européen. Les auditions auront lieu du 29 septembre au 2 octobre, puis les 6 et 7 octobre avant un vote d’approbation de l’ensemble du collège le 22 octobre à Strasbourg. (Lire la suite…)

Article publié sur leMonde.fr, le 17 septembre 2014: « Le désarroi des députés européens envers le référendum écossais »

A quelques heures d’un scrutin historique, les parlementaires à Strasbourg masquent avec difficulté leur embarras si le oui l’emportait.

Officiellement, rien n’est dit qui puisse contrarier le droit souverain, la volonté d’un peuple. Mais secrètement, l’Union européenne (UE) prie pour que les Ecossais votent non à l’indépendance. A quelques heures du résultat d’un scrutin historique, attendu dans la nuit du jeudi18 au vendredi 19septembre, les parlementaires à Strasbourg peinent à masquer leur embarras si le oui l’emportait. (Lire la suite…)

Article du REUTERS du 18 septembre : La Commission Juncker contestée mais pas menacée à Strasbourg

 

* Quelques commissaires risquent d’être fortement contestés

* Les grands groupes sont toutefois liés par leurs accords

par Gilbert Reilhac

STRASBOURG, 17 septembre (Reuters) – Un populiste hongrois à la Culture, un conservateur britannique aux Marchés financiers et un socialiste français à l’Economie : la répartition des portefeuilles dans la Commission européenne dirigée par Jean-Claude Juncker devrait être contestée mais pas bouleversée par le Parlement européen.

Les députés, qui entameront la semaine prochaine à Bruxelles les auditions des personnalités désignées par les commissions parlementaires compétentes, n’ont pas juridiquement la possibilité de rejeter individuellement un candidat. (Lire la suite…)

Article publié dans « Libération » le 18 septembre 2014: « Quitter Londres, est-ce quitter Bruxelles ? »:

Indépendante, l’Ecosse devrait juridiquement demander à réadhérer à l’UE. A moins que…

Une Ecosse indépendante devra-t-elle négocier, en tant que nouvel Etat, son adhésion à l’Union européenne ? La réponse n’est pas évidente faute de précédent : la Tchécoslovaquie tout comme l’ex-Yougoslavie ont explosé avant de rejoindre l’Union. Et rien n’est prévu dans les traités européens. «Il n’y avait aucune raison de traiter ce sujet puisque la question de la scission d’un Etat-membre ne s’est jamais posée», estime Alain Lamassoure, député européen (UMP). Cet ancien membre de la Convention rappelle néanmoins sa tentative de donner un statut aux régions de l’Union dans le projet de traité constitutionnel européen afin de leur donner des droits propres qui s’est heurtée au veto de l’Espagne, soucieuse de ne pas encourager le sécessionnisme basque et catalan. Ce sont les Etats, seuls négociateurs et signataires des traités, qui ont refusé d’envisager leur éventuelle scission… (Lire la suite…)

Interview parue dans « La Croix » le 12 septembre 2014

La Croix : Quel sens donnez-vous à la prochaine visite du pape François au Parlement européen ?

Alain Lamassoure : Si je devais écrire le discours du pape François aux eurodéputés, j’insisterais sur cinq points. Tout d’abord, étant le premier pape non européen de toute l’histoire de l’Église, il pourrait rappeler à notre continent que l’aventure européenne historique a permis de semer des germes partout dans le monde et que, depuis que la période de colonisation, de conquête et de violence, est terminée, il y a une partie du meilleur de l’Europe qui prospère hors d’Europe, en Amérique latine ou en Afrique.

Vous espérez donc que le pape François redonne confiance aux Européens ?

A.L. : Oui, car ils doutent ou ont mauvaise conscience. L’impression qu’on a en Europe aujourd’hui, c’est que l’Europe subit le XXIe siècle. Bien sûr, pour le moment, nous ne sommes plus autour de la table de ceux qui orientent véritablement le XXIe siècle, mais nous n’avons pas à être uniquement honteux de notre passé. (Lire la suite…)

Communiqué de presse : Commission européenne: Toutes les grandes fonctions européennes échappent aujourd’hui à la France (10 octobre 2014)

« L’organisation de la Commission présentée par Jean-Claude Juncker est novatrice et habile. Le regroupement des priorités politiques, annoncées aux électeurs pendant la campagne européenne, sous l’autorité de vice-présidents choisis parmi les poids lourds politiques est un g…age d’efficacité. L’UMP est particulièrement sensible à la nomination d’un commissaire à l’immigration, l’une des propositions fortes de notre campagne » a déclaré mercredi Alain Lamassoure, président de la délégation française du Groupe PPE (eurodéputés UMP) au Parlement européen. (Lire la suite…)

La mise en place d’une démocratie parlementaire par Marianne Meunier, (article du Journal La Croix)

Paroles d’ ALAIN LAMASSOURE Eurodéputé français (Parti populaire européen);

« Ces dix dernières années, le Parlement européen, allant au-delà de ce que prévoit le traité de Lisbonne, s’est donné le droit de faire passer une sorte de grand oral aux candidats commissaires pour vérifier leurs compétences par rapport au portefeuille, leur moralité éthique et leur ligne politique. Nous assistons ainsi à la mise en place d’une véritable démocratie parlementaire, qui fait suite à ce saut qualitatif démocratique considérable qu’a été l’élection du président de la Commission par le Parlement, et donc indirectement par les citoyens. En fait, le Conseil européen s’est trouvé dans la situation de la reine d’Angleterre: il a eu le pouvoir théorique de nommer qui il voulait à la tête de la Commission, mais a été obligé pratiquement de choisir la personne qui avait remporté les élections et donc correspondait au choix des électeurs. »

Alain Lamassoure était l’invité de la Matinale de RFI le 2 septembre 2014:

http://www.rfi.fr/emission/invite-matin/#/emission/20140902-alain-lamassoure-poutine-trompe-siecle-guerre-froide/?&_suid=140965420702006511104394037175