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“Et si l’Europe intéressait enfin les électeurs, comme le souhaite Alain Lamassoure ?” Sud Ouest du 27 décembre 2013

Adopté par Bruxelles, un rapport du député européen (UMP, PPR) Alain Lamassoure vise à établir « de meilleures relations entre le Parlement et le Conseil européens ».

« Sud Ouest ». Votre rapport revoit les relations entre le Conseil et le Parlement. Pourquoi ?
Alain Lamassoure. Le traité de Lisbonne a fait du Parlement une entité qui mérite enfin son nom. Auparavant, l’adoption d’une loi exigeait une majorité au sein du Conseil des ministres européens. Le parlement délibérait, votait, mais n’avait qu’un pouvoir d’amendement limité. Désormais, les lois ne passent qu’en vertu d’un vote du Parlement. Il n’y a plus de dernier mot du Conseil.

Le traité a également institutionnalisé la pratique des sommets européens, qui n’existaient qu’à la marge auparavant. Au plus fort de la crise de la zone euro, ces sommets sont même revenus presque tous les mois. C’était un phénomène imprévu, qui n’est pas très sain et ne se justifie qu’en période de crise. Car, même s’ils ont pris des décisions qui s’imposaient, ces sommets ont parfois aspiré des problèmes qui relèvent des niveaux inférieurs : ministres et Parlement européens […]. Aujourd’hui, nous voulons éviter que le Conseil évoque trop de sujets et entre trop dans le détail. Un échange avec le Parlement est nécessaire. (Lire la suite…)

Amendement délibération Feader séance plénière du Conseil régional d’Aquitaine du lundi 16 décembre 2014

“Alain Lamassoure a fait adopter aujourd’hui, à l’unanimité, par l’assemblée plénière du Conseil régional d’Aquitaine, le principe d’une procédure qui garantira que la gestion des fonds européens par le Conseil régional respecte les objectifs européens et la complète neutralité politique des choix des projets.

“L’UMP est favorable à la suppression de la double instruction des projets par les services du préfet de région et par ceux du Conseil régional. 

Mais cette simplification et cet allègement bureaucratique ne doivent pas se faire au détriment de la qualité des projets et de la neutralité politique des procédures. 

Cet amendement permettra de le garantir.”
Alain Lamassoure

“Elections européennes. Alain Lamassoure: «Depuis 1979, pas un seul parti n’a pris cette élection au sérieux»”, article publié dans “20 minutes” le 16 décembre 2013

TÉMOIGNAGE – Député européen UMP depuis 1989, il serait, selon la presse, en balance avec Michèle Alliot-Marie dans la circonscription du Sud-Ouest…

Trois eurodéputés de différents bords expliquent à «20 Minutes» à quel point les partis français n’ont aucune considération pour le Parlement européen. De cet état d’esprit découlent tous les problèmes autout de la constitution des listes européennes tant à l’UMP, au PS qu’à EELV.

«Les députés européens sont élus au suffrage universel depuis 1979 et depuis, pas un seul parti n’a pris cette élection au sérieux. Un parlementaire européen n’a absolument rien à voir avec un député français, ou même un maire. (Lire la suite…)

Communiqué de presse sur le projet de loi constitutionnelle pour ratifier la charte européenne des langues régionales (16 décembre 2013)

” Je me réjouis du projet de loi constitutionnelle pour ratifier la charte européenne des langues régionales. En tant que co-auteur de l’article 2 de la Constitution, il y a plus de vingt ans, j’ai toujours plaidé que la défense du français en Europe et la reconnaissance du français comme langue de la République étaient parfaitement compatibles avec la reconnaissance des langues régionales et avec l’application en ‘France de la charte européenne. L’unité de la communauté nationale sera renforcée par la reconnaissance de sa diversité.”

“L’Europe pour les nuls”, article paru dans “Sud Ouest”, le 15 décembre 2013

ÉLECTIONS Plutôt que de privilégier les députés sortants qui travaillent, PS et UMP recasent battus et apparatchiks

Une fois encore, les principaux partis politiques s’apprêtent à passer les élections européennes par-dessus la jambe. Une fois de plus, ils y voient le moyen de caser quelques apparatchiks ou de recaser des députés français battus aux dernières élections législatives. Et tant pis pour les députés européens qui ont pris leur travail au sérieux, tant pis pour l’Europe, tant pis pour la place de la France en Europe et au Parlement européen. Lequel – on l’oublie trop souvent – bénéficie de plus grands pouvoirs et d’une plus vaste autonomie que notre Assemblée nationale.

La façon dont se dessinent les listes du PS et de l’UMP dans les huit circonscriptions européennes de notre pays est tristement éloquente. Un député européen sortant a-t-il fait son travail et jouit-il d’un certain prestige au sein du Parlement de Bruxelles et de Strasbourg ? Vite, il faut le remettre à sa place, la seconde dans le meilleur des cas, voire plus loin encore, quitte à compromettre sa réélection. (Lire la suite…)

Interview publiée sur EurActiv.fr, le 13 décembre 2013

Après le sommet de Vilnius et le bras de fer UE-Russie autour de l’Ukraine, ne serait-il pas temps de réfléchir à l’avenir des relations de l’Union avec la Russie de M. Poutine ?

Oui, sûrement. Je suis très déçu de voir l’erreur d’analyse que fait Vladimir Poutine : il a 20 ans de retard. Il ferait mieux de penser aux intérêts de la Russie sur les 20 ans qui viennent. Il essaie, avec un succès électoral incontestable, de mobiliser une sorte de nationalisme russe dans un esprit de guerre froide anti-occidental. Ce nationalisme résonne dans des zones d’influences politiques et stratégiques russes, alors que dans le monde du début du 21e siècle les problèmes ne se posent plus en ces termes.

Depuis la fin de l’Union soviétique, l’Ouest n’a plus de politique russe, ce qui est dommage. Les Américains se désintéressent de Moscou, et les Européens, premiers voisins, ont un intérêt incomparablement plus grand que Washington vis-à-vis de la Russie d’aujourd’hui.

Tous deux n’ont jamais essayé de définir une politique russe commune. Et chacun négocie avec la Russie ses problèmes de gaz, ses problèmes économiques, éventuellement tel ou tel problème politique, dont l’Ukraine, la Géorgie.

À mon avis, c’est l’un des sujets qu’il faudrait mettre en tête des priorités de la politique exterieure de l’UE, maintenant dotée d’une Haut Représentant et d’un Service d’action extérieure. (Lire la suite…)

“Union européenne : le rapport d’Alain Lamassoure adopté”, Sud Ouest du 13 décembre 2013

“Le député européen du Sud-Ouest, natif de Pau et résident du Pays basque, a rédigé un rapport sur l’amélioration des relations de travail entre le Parlement européen et le Conseil européen (Lire la suite…)

“23,5 M€ D’AIDES EUROPÉENNES AUX PME INNOVANTES”

L’Union européenne (UE) fait savoir qu’elle a versé plus de 550 M€ en financement pour les PME françaises entre 2007 et 2013, dans le cadre de FP7 ou 7e programme-cadre de recherche de l’UE. FP7 est le principal instrument de financement en recherche et développement des entreprises.Le communiqué de l’UE précise que plus de 2.000 PME françaises ont bénéficié de fonds européens, avec une contribution moyenne de l’ordre de 310.000 € par entreprise. L’Aquitaine a bénéficié de 23,5 M€ pendant cette période, juste derrière Midi-Pyrénées (28,8 M€), mais devant Languedoc-Roussillon (11,6 M€) et Poitou-Charentes (1,6 M€). L’Aquitaine reste cependant très loin derrière Rhône-Alpes (91,1 M€) et Provence-Alpes-Côte d’Azur (79,1 M€).

https://www.facebook.com/innovation.union

“La France observe la crise à Kiev avec prudence et discrétion”, le Monde du vendredi 13 décembre 2013

article Ukraine Le Monde 13/12/13

Communiqué de presse: “Pour de meilleures relations de travail entre le Parlement européen et le Conseil européen”

Le Parlement européen a adopté aujourd’hui le rapport rédigé par Alain Lamassoure sur les relations entre le Parlement européen et les institutions représentant les gouvernements nationaux, c’est-à-dire en pratique, le Conseil européen.

Quatre ans après l’entrée en vigueur du traité de Lisbonne, le constat est clair: sans que son rôle n’ait changé en théorie, dans la pratique le Conseil européen, sous la pression de la crise économique et financière, a considérablement accru son rôle au détriment des co-législateurs de l’UE, le Conseil des ministres et le Parlement européen, ce qui n’est pas acceptable.

Pour y remédier, Alain Lamassoure propose que les relations de travail entre le Parlement et le Conseil européen soient formalisées. Il suggère que chaque réunion du Conseil européen soit précédée d’un débat au Parlement européen, suivi de l’adoption d’une résolution, en présence du Président du Conseil européen. Il propose aussi qu’un débat général sur la situation interne et externe de l’UE soit organisé chaque année au Parlement avec le Président du Conseil, le Haut Représentant pour les Affaires étrangères ainsi que le Président de la Commission. Alain Lamassoure demande par ailleurs que le Conseil européen s’engage systématiquement à associer le Parlement européen lorsqu’il travaillera sur toute procédure susceptible d’avoir une dimension législative.

Mais surtout, le rapport d’Alain Lamassoure demande au Conseil européen de respecter pleinement le traité de Lisbonne en faisant connaître de façon claire comment il entend appliquer le traité lors de l’élection du prochain Président de la Commission européenne par le Parlement européen afin de permettre aux citoyens de prendre enfin le pouvoir en Europe.

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