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Lettre n°1 de notre Groupe Majorité Pré&sidentielle à la Région Aquitaine octobre 2010

Lettre-01-64

« L’Union européenne, ce nain budgétaire », article publié dans « Le Monde », le 23 septembre 2010

« On s’en veut de s’apitoyer encore sur l’Europe, quand la politesse commande de ne pas tirer sur les ambulances. On s’en veut de pointer à nouveau une faiblesse de cette « Europe instituée » – pour reprendre la belle expression du politologue et géographe Michel Foucher. L’Europe pèse moins que jamais sur la scène internationale ; elle suscite, au mieux, l’indifférence des opinions publiques à l’intérieur de ses frontières ; enfin, ses dirigeants viennent de se livrer, à propos des Roms, à un étonnant spectacle pugilistique. Mais voilà, à tout cela, qui accable déjà la bête, il faut ajouter un autre mal : elle est en faillite, l’Europe, en faillite financière s’entend. (Lire la suite…)

Ce que nous dit le mal belge

Cette fois, même les francophones posent la question publiquement : l’existence même du royaume de Belgique est désormais en jeu après une trentaine d’années de radicalisation croissante du côté flamand. Les voisins, les cousins que nous sommes assistent à ce lent divorce avec une immense tristesse : pour ma génération, élevée avec la BD belge, comment séparer Tintin de Lambique, Spirou et les Schtroumpfs ? (Lire la suite…)

Interview publiée dans « Sud Ouest », le 27 août 2010

« Tirer les enseignements des crises graves »

Les Chambres d’agriculture de l’Arc atlantique étaient réunies hier en Dordogne pour débattre de la PAC 2013.

Les coûts de production, la différenciation des produits, la création d’un outil de régulation et de veille pour anticiper les évolutions du secteur agricole, tels sont les enjeux fondamentaux des nouvelles orientations de la PAC 2013. Celles-ci ont occupé les représentants agricoles réunis hier à Périgueux à l’initiative des Chambres d’agriculture de l’Arc atlantique.

Alain Lamassoure, député européen UMP et président de la commission des budgets du Parlement européen, revient sur les perspectives de la nouvelle PAC.

« Sud Ouest ». Comment l’Europe peut-elle gérer les crises actuelles qui touchent des centaines d’agriculteurs ?

Alain Lamassoure. Il faut prendre en compte les changements politiques imposés depuis le traité de Lisbonne. Avant, l’agriculture française était une exception, aujour- d’hui il y a de nouvelles règles du jeu, et les lois devront être votées par le Parlement européen. Il faut absolument concevoir une nouvelle politique agricole commune européenne qui puisse affronter cette situation du marché très différente d’il y a quelques années.

Le contexte économique change, on doit tirer des enseignements des crises graves qui ont frappé le secteur agricole en menant des concertations avec les agriculteurs comme nous le faisons ici. La Commission européenne pourra ainsi présenter son projet au printemps prochain.

Quelles sont, pour l’instant, les perspectives envisagées par la PAC pour 2013 ?

Il faut mettre en place un mécanisme s’inspirant de l’assurance qui assure un équilibre entre les bonnes et les mauvaises années. On sait, par exemple, qu’un jeune agriculteur a besoin d’investir une grosse somme d’argent quand il s’installe, et donc de garantie dans un contexte pourtant imprévisible. Certaines années seront très bonnes en termes de production, et l’agriculteur devra en profiter pour mettre de l’argent de côté. Ainsi, la PAC interviendrait en cas de très mauvaises récoltes, d’années néfastes, de faible productivité.

Comment assurer le financement de ces aides ?

Ces nouvelles règles exigeront que le budget européen soit alimenté par de nouveaux financements, de nouvelles ressources fiscales, ce sont des points que nous avons encore à travailler. Pour le moment, ce sont les budgets nationaux qui financent l’Europe, mais les États sont dans un tel endettement qu’il faut réfléchir à de nouvelles ressources fiscales, pourquoi pas la taxe carbone, par exemple.

Comment faire face à la concurrence alimentaire mondiale ?

Il faut savoir que l’agriculture française est excédentaire de 10 milliards d’euros chaque année, donc les agriculteurs français ont l’habitude de la concurrence, elle ne leur fait pas peur, et il est normal d’avoir un marché ouvert, chaque agriculteur doit y participer. On doit cependant veiller à ce que cette concurrence reste loyale et que les produits qui ne respectent pas les réglementations françaises en vigueur n’entrent pas sur le territoire.

Pour plus de renseignements : site Sud Ouest