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28 juin 2006 – Le QI des français : la faute aux basques !

LONDRES (AFP) – Les Allemands sont le peuple le plus intelligent en Europe, loin devant les Britanniques (8e) et très loin devant les Espagnols (15e) ou les Français (19e), selon une étude de l’université de l’Ulster (Irlande du Nord) citée dans le journal The Times.

Avec un quotient intellectuel (QI) moyen de 107, les Allemands devancent d’un souffle les Néerlandais (107) et les Polonais (106), Suédois (104) et Italiens (102) suivant au classement… Les Britanniques, avec un QI de 100, sont largement devancés, mais ils gardent une confortable avance sur les Espagnols (98) et surtout les Français (94), qui ne devancent que la Bulgarie, la Roumanie, la Turquie et la Serbie, dernière au classement. (Lire la suite…)

28 juin 2006 – Un test en 4 questions

Test for Dementia

Below are four (4) questions and a bonus question. You have to answer them
nstantly. You can’t take your time, answer all of them immediately. OK
Let’s find out just how clever you really are Ready? GO!!!(scroll down)

First Question:

You are participating in a race. You overtake the second person. What position are you in?
Answer:If you answered that you are first, then you are absolutely wrong! If you overtake the second person and you take his place,you are second!
Try not to screw up in the next question.
To answer the second question, don’t take as much time as you took for the first question.

Second Question:

If you overtake the last person, then you are…?
Answer:If you answered that you are second to last, then you are wrong again. Tell me, how can you overtake the LAST Person?
You’re not very good at this! Are you?

Third Question:

Very tricky math! Note: This must be done in your head only.
Do NOT use paper and pencil or a calculator. Try it.
Take 1000 and add 40 to it. Now add another 1000. Now add 30. Add another 1000. Now add 20. Now add another 1000
Now add 10. What is the total?
Scroll down for answer.
Did you get5000?
The correct answer is actually 4100.
Don’t believe it? Check with your calculator! Today is definitely not your day. Maybe you will get the last question right?

Fourth Question:

Mary’s father has five daughters: 1. Nana, 2. Nene, 3. Nini, 4. Nono. What is the name of the fifth daughter?
Answer:Nunu?
NO!Of course not.
Her name isMary.Read the question again
Okay, now the bonus round:
There is a mute person who wants to buy a toothbrush. By imitating the action of brushing one’s teeth he successfully expresses himself to the shopkeeper and the purchase is done.
Now if there is a blind man who wishes to buy a pair of sunglasses, how should he express himself?
He just has to open his mouth and ask, so simple.

Réponse à une question sur la Turquie publiée sur le blog “europe.blogpremium” le 26 juin 2006

15 juin 2006 – L’été sera blanc deuil

le roman politico-policier d’Alain Lamassoure’, ‘Eté 2006. Un drame inhabituel dans le cadre volcanique de l’île grecque de Santorin révèle, non pas un, mais une série de meurtres et de complots contre l’ordre du monde. Pénélope, journaliste au magazine Elle, et Elena, conseillère du Premier Ministre grec, ont huit jours pour résoudre l’énigme. Complices et rivales, les deux amies inventent la première enquête policière menée sur Internet. Huit jours de poursuite déjantée et haletante, marqués par une révolution dans la télé-réalité, le premier attentat biologique à grande échelle, une bacchanale antique digne de Eyes wide shut, et l’hospitalisation collective des dirigeants français actuels au Val-de-Grâce. Un parcours offrant des incursions indiscrètes et humoristiques dans les coulisses de la mondialisation, politique, médiatique, financière et criminelle. Et si la réponse était tout simplement dans les yeux trop verts d’un chat noir ?

Vous pouvez cliquer ici pour accéder à la présentation du roman sur le site Internet des éditions Atlantica – Séguier.

Interview publiée sur le site “journaldunet.com” le 12 juin 2006

Réponse à une question sur le Budget européen publiée sur le blog “europe.blogpremium” le 12 juin 2006

Compte-rendu de la session plénière du 12 au 15 juin 2006 à Strasbourg

Compte-rendu des
travaux de la session plénière du 12 au 15 juin 2006 à
Strasbourg

Hommage à Jacques Faizant

Un modeste. Notre ami Jacques était un modeste. Pour son premier dessin, il a voulu imiter Dieu.

Ses personnages s’appelaient « Adam et Eve » et, entre parenthèses, le petit « Caïn ». Puis il y a eu les vieilles dames, les marins, le clochard, le chat, de Gaulle et tous les personnages politiques. Un monde. Une philosophie aussi : pour le plus humble créateur, chaque matin est le premier matin du monde. Tout est à réinventer. Et le monde est toujours ce que nous voulons qu’il soit, si nous faisons œuvre de création : n’est-ce pas, amis dessinateurs ? C’est l’échange fameux entre le pessimiste et l’optimiste. « Pour l’optimiste, nous vivons dans le meilleur des mondes possibles. Mais pour le pessimiste aussi ». Avantage au pessimiste. « Oui, je suis optimiste, et alors ? Je ne me trompe pas plus souvent qu’un pessimiste, et je vis mieux ». Victoire de l’optimiste. De l’humour. De Jacques.

Un modeste. Il a bien caché son jeu. L’image qu’il nous a donnée de lui se résume en quelques traits de caricaturiste : une pipe (cette pipe sur laquelle, dans le dessin de Jean Duverdier, Marianne pleure Jacques Faizant comme elle pleurait sur le chêne gaullien), un œil doux et acéré, un crayon, une bicyclette. Une image d’épicurien. Une image derrière laquelle se protégeait un travailleur manuel, vivant dans l’angoisse, transpirant sur sa planche, engageant tout de lui-même : sa main, son esprit, son cœur. Tous les jours. Jusqu’à 87 ans : il dessinait encore quand Dieu, par un clin d’œil, l’a rappelé à Lui un mois avant la retraite que Jacques avait fixée au 1er mars prochain. Dans cette épreuve quotidienne du sourire à inventer en réponse à une actualité imprévisible, chaque jour, pendant cinquante ans, Jacques Faizant s’amusait-il toujours ? Non, mais toujours il nous amusait.

Un modeste. Après Dieu et la Genèse, son sujet fut la France, sa vie politique et, au-delà, la société française de son temps. Voltaire a décrit le Siècle de Louis XIV, Pierre Gaxotte celui de Louix XV, le dernier demi-siècle aura été celui de Jacques Faizant. La République des septennats. Ceux d’entre nous qui ont traversé cette époque revivront à jamais certains de ses temps forts à travers les dessins de Faizant : la mort du Général, bien sûr. Mais aussi, ce second tour de la présidentielle de 1965, quand, après avoir mis de Gaulle en ballottage, la petite Marianne se jette sur ses genoux au lendemain de l’émission réalisée par Michel Droit, et s’exclame : « Mon gros bêta, si tu m’avais parlé comme ça dès le début, jamais cela ne se serait produit ! » Je pense aussi à un événement moins important, mais qui a donné à Jacques Faizant l’occasion de croquer si bien l’état d’esprit de la période glorieuse du gaullisme régnant. Les J.O. de Tokyo avaient été une déroute pour nos athlètes. Jacques dessine un de Gaulle en survêtement décoré des anneaux olympiques, proclamant : « Dans ce pays, si je ne fais pas tout moi-même… »
En cela, Jacques Faizant était artiste. Mais attention ! Ce n’était pas un grand dessinateur, comme ce grand modeste se plaisait lui-même à le rappeler. Il n’avait pas appris le dessin, et il a toujours eu du mal à croquer certaines de ses cibles favorites. Sa caricature la plus réussie, c’est la petite Marianne, si séduisante dans sa mini-jupe des années 60, avec sa moue effrontée et ses petits seins espiègles : nul doute que cette allégorie de charme n’ait contribué à la profusion des candidats à l’Elysée, car qui ne rêverait d’en partager le lit ? Pourtant, plus que la vérité des personnages, l’art de Jacques Faizant était de décrire en quelques traits, avec la plus austère économie de moyens, une situation politique, ou le sentiment qu’elle lui inspirait. Ce ne sont pas des personnes qu’il caricaturait, mais une société, une situation, un état d’esprit, un impalpable. Lui-même insistait pour se présenter d’abord comme un journaliste. Artiste, non du dessin, mais de l’humour.

Son exemple nous aide à mieux comprendre ce qu’est l’humour. Nous en avons particulièrement besoin aujourd’hui, où, dans plusieurs pays d’Europe et du Moyen-Orient, des caricatures suscitent une forte émotion populaire. L’humour se définit par deux caractères. Il est d’abord … modeste, dirigé contre soi-même, avant de l’être contre les autres ; c’est ce qui le distingue de l’ironie. En se moquant d’abord de soi, on s’autorise à égratigner les autres. Et l’humour exige le respect de l’autre. On l’attaque, on en souligne un ridicule, on touche le point faible, tous les traits sont permis, mais non point tous les coups. Humour rime avec « amour », pas avec « haine ». C’est ce que l’école d’Anglet, nos amis de « La Feuille », ont si bien compris, et qu’oublient parfois certains grands noms du dessin ou du rire télévisuel.

Une telle tradition mérite d’être diffusée et perpétrée. Je propose qu’ici, à Anglet, nous aménagions un lieu d’exposition des grandes œuvres du dessin de presse, et plus particulièrement de l’humour politique. En outre, en reprenant l’expérience si réussie du Festival du dessin humoristique, pourquoi ne pas organiser chaque année une rencontre de l’humour politique, avec dessinateurs, animateurs de radio et de télévision, et politiques ?

Le Maire d’Anglet a proposé de donner le nom de Jacques Faizant à une rue ou à une réalisation municipale. Nous la choisirons ensemble. Mais je vous soumets une suggestion complémentaire. Notre humoriste a immortalisé notre ville avec ce dessin de sa vieille dame, pointant son doigt sur une mappemonde, vers un point minuscule, en nommant : « Ca, c’est Anglet ! » Alors, quand, dans le ciel toujours bleu de notre chère Anglet, nous apercevrons une petite volute de nuage blanc, comme fumerole de pipe, que tous les doigts pointent vers le ciel en disant : « Ca, c’est Jacques Faizant ! »

Alain Lamassoure, le 6 février 2006