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« Finding Opportunity in Crisis: The Path Forward for the European Union », discours prononcé lors d’une conférence au European Institute de Washington, le 16 mai 2016

AL European Institute 16052016

 

It is the paradox of our time: the world is at peace, and we stand bewildered, destabilized.

I – THE CENTURY OF THE ENDURING PEACE

“Never again!” It was the cry of the survival after the Great War. And the source of inspiration for the 14 points by Woodrow Wilson. In vain. “Never again!’ This political will drove the authors of the Charter of the Atlantic, then of the builders of the post-war world, the UN, Bretton Woods, Marshall Plan, EOEC, then the whole European construction.

“Never again!” And this time, it worked! There is no greater surprise than that of the prophet whose prophecy comes true. Likewise, the policymakers are more taken aback by their successes than by their failures. Defeat provides an immediate aim: preparing revenge. But success? And what if this success alters the face of the world?

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« Le référendum britannique, une occasion inespérée de relancer l’union politique » Interview publiée dans Le Figaro du 16 juin 2016

Si le Royaume-Uni déserte l’UE, c’est un drame ?

Pour Londres, ce serait une tragédie. Le pays se retrouverait seul, un peu comme l’Islande ou Taïwan. Il risque lui-même la dislocation, avec l’Écosse. L’Irlande serait coupée en deux par une frontière. La City, première place de l’euro, se retrouverait réglementairement coupée de ses clients. La vraie perte de souveraineté est là.

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40ème anniversaire du Parti populaire européen

Le Parti populaire européen (PPE) fête aujourd’hui son 40ème anniversaire à Luxembourg. Le PPE réunit plus de 70 partis politiques nationaux, issus de 40 pays européens, et exerce une influence majeure au sein de l’Union européenne, avec l’un de ses membres à la tête du Conseil européen et de la Commission européenne, et le groupe politique le plus important du Parlement européen.

Présent à Luxembourg à cette occasion, Alain Lamassoure (PPE/LR), Président de la délégation française du Groupe PPE au Parlement européen, a déclaré : « Le Parti populaire européen est sans conteste la famille politique qui a façonné l’Europe. Il est devenu la plus grande force politique européenne, fédérant les partis de la droite et du centre-droit sur tout le continent ».

« Des Français se sont particulièrement impliqués dans le PPE, à l’image de Jean Seitlinger, le « fils spirituel de Robert Schuman », qui a fondé le parti avec le belge Léo Tindermans, et qui a assuré la fonction de secrétaire général de 1976 à 1983; ou encore Joseph Daul, qui assume avec brio la présidence du parti depuis 2013 », a-t-il rappelé.

« Pourtant, notre pays n’a toujours pas pris conscience de l’émergence d’un véritable paysage politique européen. En France, le PPE, comme les autres partis politiques européens, peine à se voir reconnaitre une identité propre et un rôle dans le cadre du formidable projet d’unification européenne », a ajouté le député européen.

Pour Alain Lamassoure, « la campagne pour les européennes de 2014 a contribué à corriger le tir, puisque les partis politiques européens ont désigné leurs candidats à la présidence de la Commission européenne, parfois à l’issue de primaires, et que Jean-Claude Juncker a été élu après la victoire du PPE aux élections. Mais du chemin reste à faire. C’est sans doute l’une des tâches primordiales des membres du PPE pour les 40 prochaines années ».

« Journées d’études du Groupe PPE à Nice : il faut donner un nouvel élan au projet européen », communiqué de presse publié le 26 mai 2016

« Alors que l’Europe est confrontée à une multitude de crises et à un manque de leadership, nous voulons réaffirmer que nous croyons en l’Union européenne, en son utilité et en son avenir. En choisissant de nous réunir à Nice, nous souhaitons envoyer un message clair : la France doit être à la manœuvre pour donner un nouvel élan au projet européen », a déclaré Alain Lamassoure, député européen (LR, Île-de-France), Président de la délégation française du Groupe PPE, en amont des journées d’études du Groupe PPE qui se tiendront du 1er au 3 juin prochains.

Cet événement est l’occasion pour l’ensemble des députés européens de la droite et du centre-droit de débattre avec des responsables politiques français et européens, des experts en géopolitique ou en économie.

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Référendum britannique: si c’est non, alors c’est non

Article paru dans « Sud Ouest » le 15 mai 2016

ROYAUME-UNI Que se passerait-il si le non à l’Europe l’emportait au référendum ? La question est taboue à Bruxelles; Si c’est non, alors c’est non

A six semaines du référendum britannique, toutes les institutions européennes retiennent leur souffle, préférant ne pas commenter ce qui se passerait au lendemain d’un vote de sortie des Britanniques (Brexit), le 23 juin. Interrogé par  » Sud Ouest « , le porte-parole en chef de la Commission, Margaritis Schinas, le dit nettement. Il est hors de question de  » spéculer sur les conséquences potentielles du référendum britannique « . Et d’ajouter non sans humour :  » Faisons le point le matin du 24 juin.  »

Que ce soit sur les conséquences économiques d’une sortie du Royaume-Uni, l’avenir politique de l’Union ou l’indépendance de l’Écosse, la même réponse sort invariablement ; le  » no comment  » domine donc. Dans les couloirs européens, on craint que tout propos venu de Bruxelles ne mette de l’huile sur le feu.

Le FMI entre dans la danse

Cette prévention, le Fonds monétaire international ne l’a guère. Présente à Londres, vendredi, la directrice générale du fonds, Christine Lagarde, n’a pas hésité à mettre les pieds dans le plat. La perspective est  » plutôt mauvaise voire très, très mauvaise  » pour le Royaume-Uni s’il décide de quitter l’Union européenne. Le risque d’une  » récession technique  » est réel.

Un Brexit  » entraînerait un manque à gagner compris entre 1,5 % et 9,5 % pour le PIB britannique  » et mettrait à mal la domination de Londres comme place financière, explique l’ancienne ministre des Finances française. Un propos qui s’appuie sur un rapport des experts de l’institution et entend placer les Britanniques devant leurs responsabilités.

Parler haut et clair

Pour l’eurodéputé français Alain Lamassoure, il faut, en effet, parler haut et clair aux sujets de Sa Gracieuse Majesté sur les conséquences de leur vote, pour eux-mêmes tout d’abord. Si le peuple britannique dit non à l’Europe,  » dès le lendemain, le 24 juin, il faut indiquer clairement que les représentants britanniques dans les institutions européennes ne participeront plus aux prises de décision « , a confié l’eurodéputé du Sud-Ouest à quelques journalistes.

Les 73 députés britanniques, les ministres britanniques au Conseil des ministres ou le représentant britannique à la Commission n’auraient ainsi plus droit de vote dans leurs instances respectives.  » C’est la seule solution valable. Je n’imagine pas que les Britanniques puissent se prononcer sur des sujets comme la directive sur le détachement, les questions fiscales, influer sur des textes qu’ils n’auront pas à appliquer, et se débrouiller pour mettre des flèches empoisonnées sur tout. Ce n’est pas légitime !  »

Un vide juridique

Juridiquement, la question est complexe, reconnaît l’ancien membre de la Convention qui a rédigé le nouvel article 50, permettant le départ d’un État membre de l’Union. Car les textes fondamentaux n’ont rien prévu pour cette période particulière où un pays a un pied dedans et un pied dehors.

La seule disposition prévue est que le gouvernement doit  » notifier  » à ses partenaires sa décision de se retirer. À partir de ce moment, s’engage une période de négociation qui peut durer longtemps, plusieurs années. Durant cette période, les représentants britanniques continueraient officiellement de siéger au sein de l’Union européenne.

 » C’est surprenant que personne au Conseil européen, à la Commission européenne, au Parlement européen ne s’en soucie. Ils dorment « , ironise le député, qui aspire, un jour, à diriger le Parlement européen. Et d’asséner :  » Si le non l’emporte, il faut préciser clairement la conséquence. Ce faisant, nous rendons service à ceux des Britanniques qui plaident en faveur du oui à l’Europe.  »

Nicolas Gros-Verheyde, à Bruxelles

« ROYAUME-UNI: l’UE fait l’autruche sur ce qui serait à faire en cas de ‘Brexit’, selon M. Lamassoure », article publié dans l’Agence Europe le 12 mai 2016

Le député européen du PPE, le Français Alain Lamassoure, s’est montré abasourdi, mercredi 11 mai, du fait que personne ne pose la question de savoir ce qui se passerait au lendemain du référendum britannique, le 23 juin, si le Royaume-Uni choisissait de ne pas rester membre de l’UE.

« Juridiquement la situation n’est pas claire » sur ce qui devra se passer pendant la période intermédiaire pendant laquelle le pays négocierait son retrait à l’UE, a-t-il expliqué à la presse, mercredi. Selon lui, il serait politiquement inacceptable que les Britanniques continuent à prendre part à la vie de l’UE et aux négociations sur des textes « qui ne s’appliqueront pas à eux, mais à nous ». Dans le même temps, si les Britanniques se retiraient dès le 24 juin, il serait difficile d’obtenir une majorité qualifiée au PE sans les 73 membres britanniques. Il semblerait alors nécessaire de changer le règlement intérieur.

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Pourquoi il ne faut pas octroyer le statut d’économie de marché à la Chine

La Tribune, 10 mai 2016

Donner ce statut à la Chine empêcherait de lutter contre la concurrence déloyale, ce qui affaiblirait nos entreprises. Il faut résister aux pressions chinoises. Par un groupe de députés européens membres du PPE

Il serait parfois bon que l’Union européenne applique à sa politique le principe du « rasoir d’Ockham » du nom d’un des plus éminents représentants de la pensée scientifique européenne. Appliqué à la question du statut d’économie de marché de la Chine, ce principe qui propose de favoriser les positions les plus simples même en face de problèmes complexes, conduirait alors l’Europe à refuser ce statut sans multiplier les controverses juridiques sur ce que dit ou ne dit pas le Protocole d’accession de la Chine à l’OMC.

Les réformes toujours pas entreprises

Quinze ans après son adhésion à ce protocole, la Chine n’a volontairement toujours pas fait les réformes pour remplir les cinq critères définis par l’Union européenne. C’est pour cela que nous refusons de considérer comme automatique l’octroi de ce statut à la Chine. En tant que membres du Parlement européen, nous défendrons les intérêts des entreprises ainsi que nos emplois.

Les pressions chinoises et l’urgence de la décision que doit prendre l’Europe avant le mois de décembre ne doivent pas conduire l’Europe à désarmer son économie.

En effet, l’octroi du statut d’économie de marché à la Chine modifierait nos méthodes de défense commerciale et affaiblirait nos entreprises. Nous ne serions donc plus capables de lutter contre toute concurrence déloyale alors qu’à l’heure actuelle, plus de 50 mesures antidumping sont en vigueur au niveau européen à l’encontre de la Chine afin de  protéger l’emploi et nos entreprises dans de nombreux secteurs.

Nous appelons donc l’Union européenne à agir concrètement et au plus vite. Ne rien faire et continuer à attendre serait faire preuve d’inconscience ! L’Union doit parler d’une seule voix et élaborer une véritable stratégie pour préserver ses intérêts économiques.

Une politique commerciale plus offensive

De façon plus générale, les discussions autour du statut d’économie de marché de la Chine rappellent la nécessité pour l’Union européenne de relancer une politique commerciale plus offensive. Nous devons nous donner les moyens de défendre nos entreprises et nos emplois face à tout dumping qu’il soit fiscal, social, ou environnemental. Il est donc urgent que la Commission et les États membres accélèrent la modernisation et le renforcement de nos instruments de défense commerciale.

L’Union européenne doit également se montrer plus offensive sur la question de l’accès aux marchés extérieurs pour les entreprises européennes. L’Europe doit en effet cesser d’ouvrir ses marchés à des États qui ne respectent pas les principes de réciprocité et d’équilibre des relations économiques.

C’est en adoptant une position claire et déterminée sur ces sujets que l’Union européenne deviendra une véritable puissance économique et politique respectée sur la scène internationale.

Liste des signataires, par ordre alphabétique – députés du groupe PPE au Parlement européen :

Salvatore CICU (Italie),  Lara COMI (Italie), Elisabetta Gardini (Italie), Santiago FISAS AYXELA (Espagne), Alain LAMASSOURE (France), Franck PROUST (France), Fernando RUAS (Portugal), Tokia SAÏFI (France), Massimiliano SALINI (Italie), Antonio TAJANI (Italie), Jaroslaw WALESA (Pologne), Iuliu WINKLER (Roumanie), Pablo ZALBA BIDEGAIN (Espagne).

 

Alain Lamassoure : « Les opposants au Tafta font le jeu de la Chine et affaiblissent l’Europe »

Lopinion.fr Irène Inchauspé
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Alain Lamassoure est député européen (PPE) pour l’Ile-de-France

Européen convaincu, Alain Lamassoure ne peut guère compter sur les ténors de la droite française pour le soutenir. « Je crois à la liberté des échanges, à l’économie de marché et à la mondialisation. Mais je crois à la concurrence loyale, pas à la concurrence déloyale. Nous ne connaissons aucun des éléments concrets de l’accord. Or, c’est la totalité de notre élevage qui peut être bouleversé par ce traité. C’est la totalité de notre agriculture qui peut-être profondément mise à mal », vient ainsi de déclarer Nicolas Sarkozy dans le JDD. C’est sur Atlantico ce dimanche que François Fillon affirme qu’il « ne considère pas le libre-échange comme étant l’alpha et l’oméga de la pensée économique et politique. L’Europe, comme la France, doit choisir sa stratégie sur le modèle des Etats Unis qui mènent une politique qui préserve leurs intérêts. » Pour ce candidat à la primaire à droite, la mondialisation est « une situation à laquelle nous sommes confrontés […] mais sur laquelle nous avons des leviers d’action qui correspondent au niveau européen ». Le sentiment protectionniste gagne manifestement du terrain dans tous les camps, au grand dam du député européen. Voici sa défense du Traité.

Le Tafta a-t-il une chance d’être signé ?

Je crains que non car la fenêtre de tir américaine est en train de se refermer. Barack Obama voulait le signer avant la fin de son mandat, mais cela ne laisse que six mois. A ce stade, nous n’avons négocié que 30 % du contrat ! Ce n’est donc pas possible. Et tous les candidats à l’élection présidentielle américaine sont contre, même Hillary Clinton. Je pense donc qu’il faudra rouvrir des négociations avec la nouvelle administration américaine, mais sans doute moins ambitieuses. Il faudra viser un accord moins grandiose que le Tafta qui veut traiter des barrières commerciales, des normes mais aussi de règles plus larges et s’en tenir seulement aux normes.

Pourquoi ce sujet est-il si important ?

Parce que dans les deux prochaines décennies, la compétitivité et l’emploi dépendront de la capacité à les fixer. Si les États-Unis et l’Europe se mettent d’accord sur les mêmes normes sur l’automobile, l’aéronautique et l’économie numérique, cela constituera un référentiel mondial qui s’imposera à la Chine. Sinon, la super-compétitivité chinoise demeurera pour vingt ans encore. Ce n’est donc pas un accord de libre-échange classique portant sur les droits de douane. Je tiens à rappeler que c’est une initiative européenne qui est à l’origine du Tafta, née d’une des rares idées visionnaires de José-Manuel Barroso.

Pourquoi les négociations ont-elles pris du retard ?

Les négociateurs américains ont été très occupés par l’accord Transpacifique que les Etats-Unis ont signé avec onze autres pays en février 2016. Comme ce sont les mêmes qui négocient le Tafta, ils n’ont pas été très disponibles jusque-là. Ensuite, les chefs d’entreprise ont mis du temps à comprendre ce que pouvait leur apporter cet accord très novateur. Du côté américain, les Google, Apple, Amazon et autres ont au départ considéré qu’ils avaient une avance telle sur leurs concurrents qu’ils n’avaient pas besoin des politiques. Puis, ils ont réfléchi à plus long terme et se sont finalement ravisés. En France, il y eu aussi un retard à l’allumage. Il a fallu pratiquement dix-huit mois pour que les patrons comprennent ce qu’ils avaient à gagner à la création du nouvel immense marché qui se constituerait si le Tafta était une réussite. En fait, l’accord était tellement visionnaire que même les chefs d’entreprise ont eu du mal à comprendre.

Comment expliquez-vous l’hostilité croissante des opinions publiques contre le Tafta ?

Cela a vraiment démarré en 2014, lors de la campagne pour les élections européennes. Comme vous le savez, cela ne passionne pas grand monde et le seul sujet « saillant » qui a été débattu, cela a été le Tafta. Les activistes d’Attac ont fait campagne en France contre le traité et ont même réussi à en faire un enjeu des élections. Jusque-là, aucun citoyen et pratiquement aucun journaliste n’en avaient parlé ou même entendu parler. Je me souviens qu’à l’époque avait été organisée une table ronde avec les différents partis sur le sujet et que j’étais le seul, au nom de l’UMP, à défendre le projet. Les autres m’opposaient les mêmes arguments que ceux des ONG, dont j’estime qu’ils relevaient d’un simple anticapitalisme et d’un antiaméricanisme primaire et qu’ils étaient mensongers. D’autant que les 28 pays européens venaient de confier un mandat à la Commission pour négocier, et que les négociations n’avaient donc pas commencé. Mais je reconnais que les opposants au traité ont réussi à créer un « fond de l’air » sur le sujet en répétant en boucle : « Vous allez avoir du poulet au chlore et des OGM dans vos assiettes, et ce sont les multinationales qui feront le droit en Europe ». En Allemagne ce sont les Verts qui ont pris le relais, et il y a eu une contagion en Europe. Tout cela est bien entendu complètement faux. En fait, les opposants au Tafta, anticapitalistes primaires, font le jeu de la Chine et affaiblissent l’Europe.

Soutien à Antoine Deltour

Le procès d’Antoine Deltour, le lanceur d’alerte qui a révélé les accords fiscaux secrets entre les autorités luxembourgeoises et les entreprises multinationales, a débuté aujourd’hui. Le président de la commission spéciale du Parlement européen sur les rescrits fiscaux (et des mesures similaires par leur nature ou par leur effet), Alain Lamassoure, a fait la déclaration suivante:

« Notre commission spéciale sur les rescrits fiscaux a tenu compte du témoignage de Monsieur Deltour dans ses conclusions et propositions, concernant notamment la protection juridique des lanceurs d’alerte, soutenues par le Parlement européen dans sa résolution du 25 novembre 2015. En effet, l’exemple du cas de Monsieur Deltour a conduit le Parlement européen à recommander l’adoption d’un texte législatif sur la protection des lanceurs d’alerte.

Après l’ensemble de nos échanges publics et privés, j’ai aujourd’hui la conviction que Monsieur Deltour a agi de manière désintéressée dans un souci d’intérêt général et de justice en dévoilant des accords fiscaux dont certains ont été sanctionnés d’illégalité par la justice européenne en application du droit des aides d’État. »

Alain Lamassoure

Président de la Commission TAXE II, Parlement européen

PNR: après cinq années perdues, le Parlement européen prend enfin ses responsabilités

Enfin, le Parlement européen a adopté aujourd’hui la directive sur le PNR européen bloquée depuis plus de cinq ans. C’est une victoire pour notre délégation qui a exercé depuis des mois une pression maximale pour l’adoption rapide de ce texte. Nous regrettons qu’elle ait eu lieu si tard. Jusqu’au bout, nous avons fait face à l’attitude irresponsable de certains groupes politiques, qui ont fait usage de toutes les manœuvres politiques pour empêcher l’adoption de cet instrument de lutte contre le terrorisme.

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Nous comptons à présent sur les États membres pour mettre en application le PNR européen sans plus attendre afin de renforcer la sécurité des citoyens européens sur l’ensemble du territoire de l’Union européenne.

Alain Lamassoure

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